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Potentially Inappropriate Medication Dispensing in Outpatients: Comparison of Different Measurement Approaches
Yves Eggli, Patricia Halfon, Minette-Joëlle Zeukeng, Omar Kherad, Philippe Schaller, Marc-André Raetzo, Michael Frédéric Klay, Benoît Marc Favre, Dorian Schaller, Joachim Marti
Le Réseau Delta est fier d’annoncer la publication d’une étude sur la prescription des médicaments potentiellement inappropriés. Cette étude, fondée sur les données romandes du Réseau Delta, intègre les principaux outils de détection des médicaments inappropriés tels que Beers, PRISCUS, Laroche, NORGEP et Prescrire®. Cette approche permet une comparaison indirecte de ces outils, mettant en lumière leurs forces et leurs faiblesses respectives, bien que leur utilisation reste encore trop complexe en pratique clinique. Cette avancée représente une étape majeure dans l’amélioration de la qualité de la prescription médicamenteuse en médecine générale dans la région suisse romande.
Cette étude compare différentes méthodes pour mesurer les médicaments potentiellement inappropriés (PIM) en utilisant des données de prescription, l’âge et le statut d’institutionnalisation des patients en Suisse. Elle révèle des similitudes et des lacunes dans ces approches, suggérant le besoin d’une approche composite. Les résultats indiquent une prévalence élevée de PIM, principalement avec des médicaments comme les somnifères, les anxiolytiques et les AINS. Un indicateur montre que 27 % des assurés de plus de 64 ans ont reçu au moins un PIM en 2020.
La prescription varie beaucoup entre les médecins, justifiant des interventions ciblées sur les prescripteurs à haut risque.
Découvrir l’étude au complet ici
Date de publication : février 2024
Mesdames, Messieurs les politiciens réveillez-vous !
Encore un refus pour la diminution de sucres.
Le Réseau Delta soutient les initiatives de ces membres en faveur de la santé de la population.
La Dre Karin Michaelis, membre du Réseau Delta, nous a transmis sa tribune engagée publiée le 10 mai 2023.
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La vitamine D face à l’«evidence based medicine»
La vitamine D est souvent surconsommée, malgré une évidence croissante d’absence de bénéfice clinique de la substitution en l’absence de situations spécifiques. Découvrez le nouvel article d’Omar Kherad et Carole E. Aubert sur le faible service rendu du dosage et de la supplémentation de la vitamine D.
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Santé et environnement : vers une approche globale
Sous la direction de Nicolas Senn, Marie Gaille, María del Río Carral, Julia Gonzalez Holguera
Savez-vous quels sont les top 5 auxquels nous avons le plus de peine à adhérer? Connaissez-vous les principales raisons qui limitent notre action?
En résumé
- 83% des répondants connaissaient la liste des top 5 de 2016 mais seulement 56% celle de 2021.
- 70% sont tout à fait d’accord avec les recommandations.
- Seulement 32% ont déclaré toujours adhérer aux recommandations dans la pratique.
- Les recommandations pour lesquelles les médecins adhérent le moins sont : le screening de la dyslipidémie des >70 ans et la mesure de la vitamine D.
- Les raisons les plus fréquentes pour lesquelles les médecins ne pourraient pas suivre chaque recommandation sont principalement liées aux attentes des patients : la pression exercée par ces derniers et la peur de les perdre.
Félicitations aux auteurs et à vous pour votre investissement au sein du Réseau !
Découvrez l’article de Mae Curel, Marc-André Raetzo, Kevin Selby et Omar Kherad – General practitioner agreement and adherence to the Swiss Choosing wisely top 5 list: A cross-sectional survey – avril 2022 – European journal of internal médecine. A lire ici